« Pour les fabricants de compléments alimentaires, la fin du monde, c'est le 14 décembre prochain ! À cette date entreront effectivement en vigueur en France les nouvelles règles européennes sur les allégations santé. Des règles qui mettent en danger l'existence même du marché des compléments alimentaires et font planer un nuage encore plus sombre sur les laboratoires, souvent petits, qui se sont tournés vers les substances naturelles.
Concrètement, cela signifie que l'ensemble des producteurs de compléments alimentaires vont être obligés de mettre à la poubelle leurs catalogues, leurs étiquettes, leurs actions de communication... car désormais, ils ne peuvent plus rien dire sur leurs produits !
Par exemple, il est interdit de dire que l'infusion de thym est un anti-viral et un anti-microbien puissant. Impossible de faire mention de l'huile de bourrache dans le traitement des symptômes de la ménopause. Surtout ne pas écrire que les probiotiques sont essentiels au système immunitaire...
Certains fabricants de produits naturels sont paniqués. Tant d'allégations sont interdites qu'il leur faut inventer une nouvelle langue. On dira "souplesse" plutôt que "douleurs articulaires" ; "problème masculin" plutôt que "prostate" ; "affronter l'hiver" plutôt que "soigner la grippe"... »